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gif_workshop.gif|Recherches d'idées et inspirations
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====Jour 1 : Brainstorming et recherches d’idées====
'''Postulat de départ''' : Le réchauffement climatique et l’anthropocène ne seraient-ils pas liés à une procrastination généralisée chez les Hommes ? '''Procrastiner ''' c’est remettre au lendemain ce qu’on devrait faire aujourd’hui, d’autant plus quand nous n’avons pas de deadline. Hors en ce qui concerne le réchauffement climatique, nous ne sommes pas confrontés directement aux impacts dans notre vie de tous les jours, et nous ne ressentons pas l’imminence et l’urgence de la situation. D’où cette analogie avec la procrastination.
Il faudrait donc faire ressentir aux gens ces modifications environnementales dont nous ne sommes pas forcément témoins quotidiennement :
* par le visuel
* par le sensible
* par le rapport aux émotion
* par l’écriture poétique
Venir apposer en surimpression (risographie) des trames ou autres objets graphiques sur des photos de paysages anciens, pour signifier des changements environnementaux, des choses qui n’existent plus, des choses qui ont été remplacées par autres chose, des choses nouvelles, le tout dû à l’action de l’homme sur son environnement.
Mettre cela en parallèle avec des textes et une narration (peut-être des témoignages) poétique, pour guider l’usager dans le récit nostalgique.
'''Pistes actives (l’usager peut interagir avec l’objet)Idée 1 '''Idée 1 :Venir apposer en surimpression (riso) des trames ou autres objets graphiques sur des photos de paysages anciens, pour signifier des changements environnementaux. Permettre aux usagers, avec un filtre coloré, de voir les images avec ou sans les ajouts graphiques, c’est-à-dire avec ou sans les modifications environnementales.
Inspirations : Bonjour au revoir, de Delphine Chedru, L’Enfant chasseur, de Adrien Parlange.
'''Idée 2 2''' : Venir superposer des calques (ou autres feuilles transparentes) sur les photos, afin de permettre aux usagers de venir eux-même intervenir sur celles-ci, de montrer leur vision des changement dû à l’Homme, et de venir la confronter et l’ajouter à celle des autres (enjeu de mémoire collective, d’imaginaire collectif). La reliure (modulaire) permettrait d’ajouter, de retirer, de déplacer les feuilles de calques, afin que l’objet puisse être prêté, passé de main en main, approprié par chacun.
Autres interventions possibles : Recouvrir, raturer, gommer, coller, déchirer
'''Pour chacune de ces deux idées idées''' : Le texte serait moins présent que dans son alternative passive (puisque l’usager doit s’approprier l’objet et non suivre une narration), mais il serait tout de même présent via une forme de consignes poétiques, placées par exemple sur des encarts de plus petit format.
Les deux idées pourraient également être combinées (certaines pages nécessitant les filtres colorés, certaines autres étant ouverte à l’interprétation de chacun grâce aux calques).
'''Questionnements :''' Dans quelle dimension géographique doivent venir s’inscrire les photographies, les paysages ?Dans une dimension locale, autour du fablab, afin que tous puissent y participer ?Dans une dimension imaginaire, prendre des paysages méconnus mais venir imaginer ce à quoi ils ressemblent aujourd’hui ?
====Jour 2 : Développement créatif====
Pour continuer sur notre réflexion de la veille, nous avons apporté des '''vieilles photos de famille ''' parmi lesquelles nous avons fouillé pour trouver les perles rares, des paysages pouvant susciter la nostalgie et parler aux '''souvenirs ''' et à '''l’imaginaire ''' du plus grand nombre. Nous avons donc photocopié nos trouvailles, puis réalisé un '''prototype''' à plus petite échelle, pour tester nos différentes idées :* une couverture en carton gris brut gravé d’un paysage minimaliste (avec une jonction en papier d’un plus faible grammage au niveau de la reliure pour permettre le pli et l’ouverture)* une page titre intérieure* un encart pour les consignes* une page avec nos propres interprétations graphiques sur une photographie* d’autres photographies (de différentes tailles et positionnées différemment sur le format) accompagnées de calques afin de permettre des apports graphiques de différentes personnes* des lignes de textes positionnées à différents endroits* une reliure grâce à un élastique amovible permettant la réorganisation du livre
Après avoir montré ce prototype à nos encadrants, ceux-ci nous ont aiguillé vers la réalisation non pas d’un livre contenant plusieurs photographies, mais de '''plusieurs volumes contenant chacun une seule photographie et des calques ''' pour venir y apposer son interprétation de l’évolution '''l'évolution du paysage'''. Ces calques viendraient se superposer, effacer par l’épaisseur des calques l’image originelle, créer de nouveaux paysages.. Les différents volumes seraient-eux réunis dans un coffret, une boite, ou par un autre moyen.Ils nous ont également fait remarqué qu’il faudrait '''questionner le titre ''' de notre travail et les consignes, afin de toucher les usagers, de le faire comprendre clairement où nous voulons en venir et où nous souhaitons les emmener, tout en s’inscrivant totalement dans le thème du workshop, à savoir l’anthropocène. (par exemple : What if …? pour stimuler l’imagination et l’extrapolation)
Nous voudrions également inscrire avons donc décider de se concentrer sur chaque calque les termes « Et si » afin la réalisation de '''3 volumes''' : un autour de permettre à chacun d’écrirela '''montagne''', un autour de dessinerla '''mer''', et un autour de titrer leur prédiction et leur interprétation la '''campagne''' (trois types de l’évolution du paysagepaysages familiers des français). Nous avons sélectionné une photographie pour chaque thème.A partir Notre idée serait d’'''associer une couleur d’encre de celarisographie à chaque thème''', nous souhaiterions nommer notre travail « Avec à chaque volume, en créant des sicontrastes avec les associations que l’on ferait instinctivement : orange pour la montagne, on referait bien le monde », titre qui résume cet amas d’interprétations différentes mais aussi bleu pour la campagne et et bordeaux pour la mer. Nous avons également fait un premier test d’impression en risographie orange de la position photographie de l’Homme face au réchauffement climatique et à l’anthropocènela montagne.
Nous avons voudrions égalementinscrire sur chaque calque les termes « Et si » afin de permettre à chacun d’écrire, lors de cette journéedessiner, testé la découpe laser sur carton gris, afin de voir quels paramètres nous devront choisir pour graver ce carton gris (en guise '''titrer leur prédiction et leur interprétation de couverture)l’évolution du paysage'''.Nous avons ensuite tracer sur papier calque les grandes lignes A partir de nos trois photographies puis reporté ces tracés sur inkscape afin cela, nous souhaiterions nommer notre travail '''« Avec des si, on referait bien le monde »''', titre qui résume cet amas d’interprétations différentes mais aussi la position de pouvoir dans un second temps gravé nos couverturesl’Homme face au réchauffement climatique et à l’anthropocène.
A l’ère où les paysages qui nous ont vu grandir se trouvent en pleine transformation,
à l’ère où nos empruntes s’unissent et recouvrent celle de nos racines, et si tout commençait ici ?
Choisissez un calque. Complétez la prédiction. Dessinez, coloriez, raturez, écrivez. Laissez-y votre interprétation. Donnez à lire ce que l’Homme a ou pourrait changer.
Avec des si, refaisons le monde ensemble.'' »</small>
====Jour 3 : Ajustements créatifs et début de la conception====
En ce début de troisième journée, nous avons commencé à imprimer nos photographies en '''risographie''', le tout nécessitant beaucoup de calages pour réaliser les masters de chaque photos, et des changements réguliers de tambours (un pour chaque encre). Nous avons également risographié « Et si... » sur calques en trois différentes couleurs (correspondant aux couleurs des photographies).Ces impressions ont aussi entraîné beaucoup de '''découpage ''' (tâche fastidieuse) : les impressions se faisant sur papier A4, il fallait ensuite mettre les pages au format des livres, soit 14 cm de hauteur sur 18 cm de hauteur, et ce pour plus de 150 feuilles A4.En parallèle, nous avons réalisé plusieurs tentatives pour graver et découper nos couvertures avec la '''découpe laser'''. Aucun des premiers essais n’a été concluant mais ils ont permis de déceler des erreurs dans les fichiers, erreurs qui ont pu être réparées. Il a donc fallu bon nombre d’ajustements (et des planches de carton gris supplémentaires), pour obtenir en fin de journée les couvertures gravée et découpées au format. Nous avons également ré-imprimé en risographie deux des trois photographies, en '''inversant leurs couleurs''' (finalement bleu pour la mer et bordeaux pour la campagne, ces couleurs étant au final plus instinctives) et en créant de nouveaux masters avec des originaux de meilleure qualité afin qu’il n’y ai pas trop de déperdition de qualité à la risographie, et que l’on puisse donc mieux reconnaître les paysages.
Une grosse réflexion a également été faite, en compagnie de nos encadrants, autour de '''l’interactivité du projet'''. La question était : devrions-nous ou pas ajouter une ambiance sonore à l’ouverture des livres (ou que l’usager pourrait enclencher quand il le souhaiterait) ?Nous avions l’idée d’installer ce dispositif sonore dans une vieille '''cassette audio''', pour parler à la '''nostalgie ''' de notre cible d’usagers (les personnes nées avant 1973). Cassette qui serait livrée avec les livres, le tout regroupé soit dans une boîte soit par un système d’élastiques qui tiendraient ensemble les différents objets empilés (c’est sur cette dernière option que notre choix s’est pour le moment porté).Nous nous sommes également fait la réflexion que, à l’image de notre parti-pris graphique, cette ambiance sonore devrait-être '''évolutive ''' et accompagner l’évolution du paysage.