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Analyse du sol à faire soi même

5 272 octets ajoutés, 28 février 2017 à 10:44
Dans les aliments
=== Dans les aliments ===
Une vaste étude de l'ANSES, commentée dans [http://www.consoglobe.com/polluants-plus-frequents-alimentation-cg un article de Consoglobe], aborde la question des polluants dans les aliments. 20'000 produits ont été analysés, issus de 1'500 points de vente, et 445 substances ont été identifiées. Parmi celles-ci :* 307 substances ne dépassent pas leur Valeur Toxique de Référence (VRT).* 54 substances sont présentes à des niveaux supérieurs à la VRT.* L'ANSES n'a pas pu se prononcer sur la teneur des 72 substances restantes. Parmi les substances présentes à des niveaux inquiétants, on rencontre :* L'acrylamide, qui a l’air lié à la friture (présent dans les frites, chips, biscuits, pommes de terre sautées)* L'aluminum, lorsque les emballages en aluminium sont par des aliments acides (tomate, citron, rhubarbe, etc)* L'arsenic, présent dans les poissons, crustacés, mollusques, le lait, l'eau* Le cadmium, accumulé par céréales, tubercules, champignons, et les algues. Le risque est a priori réduit en agriculture biologique.* Le diméthoate, pesticide présent dans les endives et les cerises* Les dioxines, qui n’ont pas l’air présentes dans les légumes* L'hexachlorobenzène (HCB), un fongicide présent dans les semences de blé.* Le mercure, apparemment non présent dans les légumes* Les mycotoxines, présentes dans les céréales, le pâtes, le chocolat, le pain, et les produits de panification sèche* Les nitrates et les nitrites, utilisés comme antioxydants de charcuterie, et présents dans l'eau* Des pesticides* Le PCB, pas trop présent dans les légumes* Les sulfites présents dans les boissons alcoolisées* Le plomb apparemment peu présent dans les légumes (sauf si ils ont poussé dans les milieux acides, [http://document.leefmilieu.brussels/opac_css/elecfile/etude_pollution-et-agricultureUrbaine_Greenloop_avril_2013.PDF?langtype=2067 d'après l'étude de Greenloop]) L'article commentant l'étude ne précise pas si ces polluants proviennent du sol ou non. Nous avons donc poursuivi avec [https://www.researchgate.net/profile/Ina_Saeumel/publication/221974685_How_healthy_is_urban_horticulture_in_high_traffic_areas_Trace_metal_concentrations_in_vegetable_crops_from_plantings_within_inner_city_neighbourhoods_in_Berlin_Germany/links/0fcfd50c836e0cd427000000/How-healthy-is-urban-horticulture-in-high-traffic-areas-Trace-metal-concentrations-in-vegetable-crops-from-plantings-within-inner-city-neighbourhoods-in-Berlin-Germany.pdf une autre étude], produite par une équipe urkaino-allemande, adressant la question de l'impact de la pollution atmosphérique sur la production des jardins berlinois. Cette étude, recensée dans plusieurs articles ([http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3432_jardin_ouvrier_sante.php Notre planète], [http://www.consommerdurable.com/2012/11/risques-avoir-potager-ville-pesticides-polluants-automobile-gaz-metaux-zinc-cadnium/ Consommer durable], [http://www.consoglobe.com/potagers-urbains-quels-risques-pollution-cg/2 Consoglobe], [http://www.toutvert.fr/risque-de-pollution-des-potagers-urbains/ Tout Vert]), montre notamment que :* Les tomates cultivées en ville proche des voies de circulation contenaient 11 fois plus de cadmium et 5 fois plus de nickel que celles trouvées au supermarché.* Les blettes cultivées en ville proche des voies de circulation contenaient 7 fois plus de zinc que celles trouvées au supermarché. Toutefois, grosse faille méthodologique : les chercheurs n'ont pas analysé les polluants du sol. * Difficile donc de savoir si la source de la pollution est l'atmosphère ou le sol* Difficile également de savoir quels mécanismes mènent à une telle accumulation de métaux lourds dans les légumes : certains légumes seraient-ils plus sensibles que d'autres ? Cette étude berlinoise ne trace par ailleurs que les métaux lourds, et pas les autres polluants. [http://document.leefmilieu.brussels/opac_css/elecfile/etude_pollution-et-agricultureUrbaine_Greenloop_avril_2013.PDF?langtype=2067 Une troisième étude], menée à Bruxelles par Gauthier Chapelle, du bureau d'études Greenloop, fait un peu le tri dans les différentes études menées en milieu urbain. Cette étude mentionne notamment une règle établissant que :* les légumes-fruits et les fruits sont les moins susceptibles d'accumuler les métaux lourds, notamment les tomates, aubergines, poivrons, gombos (graines), courges, maïs, concombres, melons, pois, haricots écossés, bulbes d’oignons, et fruitiers (pommiers & poiriers).* les légumes-racines les accumulent un peu plus, notamment les carottes, betteraves, pommes de terre, et navets.* les légumes-feuille, comme la laitue, les épinards, blettes, choux, brocolis, choux-fleurs, haricots verts, petits pois non écossés, et plantes aromatiques les accumulent nettement plus. Cette règle est toutefois contredite par certaines analyses de l'étude berlinoise, qui prennent le contrepied de ces observations, montrant que certains légumes-fruits accumulent plus que les légumes-racines ou légumes-feuilles. D'ailleurs, les bruxellois se refusent eux-même d'ériger cette règle en principe, évoquant le fait que de nombreux autres facteurs entrent en ligne de compte : pH du sol, type de plante, type de pollution, etc... > Continuer avec Greenloop : Pb / Cd / lavage
== Méthodes d'analyses ==
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