FabAllThings, Irlande

Adresse: 59, Dawson St. Dublin 2, Ireland Site web: http://www.faballthings.com/

Histoire/contexte

Deux soeurs sont à l'origine de FabAllThings, Kate and Emer, toutes deux architectes de formation. C'est aux USA, lors de leurs études à Yale, qu'elles ont découvert les fablabs. De retour en Irlande, leur projet est d'en ouvrir un à Dublin afin de réinventer leur métier et de favoriser dans leur pays l'innovation et la créativité. Elles lancent les démarches en ce sens, multiplient les rencontres avec les partenaires potentiels, dînent même avec N.Gershenfield de passage à Dublin... Malgré l'énergie déployée, les obstacles (nombreux) se dressent devant elle et, si les acteurs publics comme l'université sont prêts à contribuer au projet en mettant à disposition des locaux, les deux soeurs ne parviennent pas à faire financer l'équipement nécessaire à l'ouverture du lieu.

Heureusement, elles ne manquent pas d'idées et, à défaut d'ouvrir un fablab, un nouveau projet se met en place courant 2012: FabAllThings. L'idée est de proposer aux designers à la fois les machines pour produire leurs projets et la plateforme pour les vendre. Chaque mois, un appel à projets est lancé sur la plateforme autour d'un thème et d'une méthode de fabrication numérique (ex actuel: les cartes de voeux et la découpe laser). Les designers et autres créatifs sont invités à proposer leur projet sur la plateforme. Ceux-ci sont soumis aux votes des internautes. Les 3 projets ayant reçu le plus de vote sont produits par les soins de FabAllThings puis vendus en ligne. Créateurs et producteurs se distribuent les bénéfices (10%/90%). Les designers gardent la propriété intellectuelle sur leurs produits ainsi que le droit de les produire.

Au moment où nous les rencontrons, en juin 2013, la plateforme est à peine lancée. Difficile de dire dès lors si le succès est au rendez-vous à ce jour.

Humain / communauté

L'équipe de 3 personnes, toutes à l'initiative du projet, s'organise autour de Kate, Emer et Miguel (développeur). Comme l'équipe n'a pas de formation commerciale, un proche doit les appuyer sur ce point.

Economie

Les 3 cofondateurs ont investi un peu de pécule au lancement du projet notamment pour acheter quelques machines. Ils ont reçu un peu d'aide publique pour étudier la faisabilité de leur projet. Ils bénéficient également d'une aide gouvernementale de soutien au lancement d'entreprise incluant des aides type chômage afin de pouvoir travailler sur leur projet pendant un an. En complément de revenu, ils donnent des cours à l'université. Les recettes attendues pour leur structure proviendront des bénéfices sur les projets vendus et sur des formations qu'ils pensent proposer le soir ou les samedis.