Gum Gum

Révision de 10 janvier 2019 à 10:32 par CharLotte (discussion | contributions)

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Gum Gum

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Une vie de chewing-gum à l'ère antropocène, ça se passe comment ?

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Créer un livre sur le thème de l'anthropocène. Mais qu'est-ce que c'est au fait ? Eh bien, figurez-vous que c’est présent à chaque instant : c’est une nouvelle ère dans laquelle nous sommes rentrés et qui représente un changement d’état de la Terre dû à l’intervention de l’Homme. Bien sur, des sujets comme celui-ci sont toujours controversés, certain emploi donc ce terme d'autres non, la date même du début de l’anthropocène fait débat : est-ce depuis l’invention de la machine à vapeur ? Ou alors au moment où l’Homme à commencer à faire de l’agriculture ? Au final, à chacun sa définition !

Sommaire

Jour 1, Brief

Cette semaine nous devons donc développer et créer non pas une, mais bien 2 microéditions, mais attention, 2 techniques nous sont imposées : la presse et la découpe laser. Nous vous emmenons donc dans notre semaine palpitante et pleine de rebondissement alors attention, accrochez-vous tel un chewing-gum sous une semelle.

Vous me direz, mais comment vont-ils produire tout cela en si peu de temps, rien de plus simple, cette journée est consacrée à la théorie et à la formation des machines, plus particulièrement de la découpe laser et du fameux logiciel Inkscape (qui nous donnera du fil à retordre). Donc, cette grosse journée d'informations générales et de recherches nous a permis de démarrer en beauté (ou pas).

Day 2, Immersion

File:Manoury,-Senlis,-Watrin,-Buesing.gifManoury,-Senlis,-Watrin,-Buesing.gif Alors, que les hostilités commencent. Nous avons donc déterminé 2 axes de recherche, mais attention il y a une subtilité, le thème commun de ses deux propositions est … le CHEWING-GUM.

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Alors pourquoi le chewing-gum ? Vous allez comprendre, un peu de patience. Le premier axe aborde le fait de changer de perspective de point de vue sur l’anthropocène. Prenons un déchet du quotidien, que tout le monde a déjà utilisé au moins une fois, qui met longtemps à se dégrader, qui est en surpopulation dans nos rues… et oui, le chewing-gum, et ensuite raconter une histoire, qui paraît humoristique mais au final qui dénonce un thème grave. On peut donc faire référence à Charlie Hebdo, essayer de dévoiler l’envers du décor avec comme moyen l’humour. Ou alors citons Schopenhauer qui décrit ce que nous voulons montrer : On peut aussi comparer, au point de vue qui nous occupe, comparer là à une étoffe brodée dont chacun verrait pour la première moitié de son existence, que l’endroit, et, dans la seconde, que l’envers ; ce dernier côté est moins beau, mais plus instructif car il permet de reconnaître l’enchaînement des fils. » Le second axe permettrait de développer un nouveau langage lié à l’anthropocène, essayer de préciser cet amas d’information qui est difficile à comprendre et à classer. Dans cette partie, le chewing-gum serait utilisé comme matière, texture pour créer un langage, avoir un sens un plus abstrait, moins narratif. Comme référence, nous avons pensé au code de la Route qui est compris par certaines suites à un apprentissage mais une fois les clés en main, c’est facile de comprendre et de transmettre.

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Jour 3, Une vie de chewing-gum...

File:jour3.gifJour3.gif Aujourd’hui nous faisons des choix. Nous décidons du format, 10x10 cm, et qui représente le chewing-gum en tant que tel, par contre il fait 4m de long car la narration du livre est pleine de rebondissements. Ensuite, nous avons fait des tests de Tetra pack qui sont un dérivé de la taille douce (gravez avec une pointe fine un dessin, puis ancrez, pressez, découvrez, puis admirez), les tests de couleur s’enchaînent naturellement, et les styles de dessins aussi. Chacun met la main à la pâte. Ensuite, nous avons écrit l’histoire de CE chewing-gum.

Au niveau de la mise en œuvre utilisée, ça a été beaucoup plus difficile, on a senti que le froid et la fatigue étaient là. Beaucoup de questions ont jailli de toutes parts, mais aussi des expérimentations. Ensuite est venu le temps des difficultés liées aux techniques imposées, du recommencement, encore, et encore, puis de l’adaptation, (de la fatigue), et enfin ce rassurement, enfin presque....

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C’est un patchwork représentant l’environnement, montrant que l’Homme pourrait jeter son gum d'un point A (sa bouche) à un point B (la poubelle), MAIS, le chewing-gum se retrouve à faire des détours monstres car « le chewing-gum à louper la poubelle, ou il est tombé malencontreusement dans l’eau, ou je n'ai pas fait exprès mon chien l’a mangé ! ». Bref, montrer que c’est la seule et unique faute de l’Homme dans une action si simple.

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Nous prenons donc des mots-clés pour illustrer nos propos : cracher, écraser, éclater, pichenetter, coller, ramasser, recoller, rejeter, dévier, entourer… Ainsi le chewing-gum, Gum-gum de son vrai nom, a pour but ultime d’arriver dans une poubelle, mais il ne comprend pas pourquoi l’humain qui l’a mâché l’a jeté par terre. Alors commence son périple, 1 jour, 2 jours, 6 mois, 5 ans, il atterrit en mer, à la dérive. Au loin, il voit une poubelle, et s’y loge en pensant fièrement qu’il a enfin trouvé la poubelle de ses rêves. Et là, boum, le dénouement, une poubelle en mer ? Impossible, c’est un sac plastique, puis les dessins se dé-zoom, et on se rend compte que c’est le 7e continent. Il y a 2 moments forts, une partie sur terre, une partie en mer. Voilà un extrait des dialogues lorsque Gum-Gum découvre et sac plastique : Gum-Gum : « Yes, enfin une poubelle », le sac dit « c’est moi que tu traites de poubelle . Eh JP, tu l’as vu celui-là ? » une bulle aux loin dit :« t'as vu sa tête à ce chewing-gum . T’entend ça Mireille ?» une bulle encore plus lointaine dit « non mais j’hallucine, tu es perdu mon chou !» Puis 7e continent : chewing-gum bouche bée.

Jour 4, mise en œuvre

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Aujourd’hui, c’est la journée décisive, on fait nos dernières finitions dans l’histoire : désormais, l’histoire est en 3 parties, une partie sur la terre qui est ponctuée par des moments très vifs qui sont représentés par des cases qui se suivent comme le principe de la chronophotographie. Ensuite, on enchaîne avec des cases qui se superposent qui sont plus ou moins ancrées selon le mouvement ou l’action qu’elles veulent dire. Ensuite la 2e partie est en rupture totale, car on passe en négatif, et en linogravure. C’est la partie à l’intérieur du poisson. À ce moment-là, on commence à comprendre que les déchets sont vraiment partout. Ce qui nous permet d’aborder la 3e partie dans la mer, où on y trouve le dénouement et on se rend compte que Gum-Gum a dérivé des années pour se retrouver au sein du 7e continent, et tout cela à cause de qui ?


Les éditions sont imprimées avec succès mais avec quelques surprenants (dans le bon sens) résultats, évidemment c’est aussi ça la magie de la presse et des techniques manuelles en générales ! Je n’ai pas oublié la partie laser, elle vient, alors justement parlons-en ! Nous avions prévu de réaliser le texte en découpe laser puis d’en faire un pochoir afin de pouvoir placer nos textes correctement dans nos compositions, après moult essais, tests, attente, bug du logiciel, bug de nos cerveaux également, nous avons décidé de faire de la typo manuelle. De plus, nous nous étions déjà posé la question : A t-on vraiment besoin de texte, car les images parlent d’elle-même . La question se pose toujours… Du coup, la découpe laser, a servi pour créer le format des microéditions et de réaliser les pochoirs non utilisables mais qui vont sûrement servir pour le titre. À voir la suite demain… Pour le résultat final !

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Jour 5, jour J