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IFan Juang est titulaire d’un diplôme d’architecture de l’ESA (École Spéciale d’Architecture) qu’il a obtenu en 2008 à Paris avant d’obtenir son HMONP (habilitation à exercer la maîtrise d’œuvre en son nom propre) au sein de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles. Il a acquis plusieurs années d’expérience chez Franklin Azzi Architecture, où il a notamment créé le département recherche et développement en conception numérique. Il était également à la tête d’une équipe d’architectes et de designers qu’il a ainsi pu accompagner dans la plupart des projets de l’agence, de la conception à l’étude d’exécution.

En 2016, entrepreneur dans l’âme, il fonde son propre cabinet. Il travaille désormais sur des projets divers et variés, allant de l’architecture au design, aussi bien pour des commandes privées que publiques, dans le cadre de constructions, de réaménagements ou encore d’installations. Il propose ainsi aux particuliers et aux entreprises privées sa vision de l’architecture tout en entretenant une solide collaboration avec les maîtres d’ouvrage publics, à l’instar du service de transport parisien. Il s’attelle également à partager ses idées et à proposer ses compétences à d’autres architectes. Ainsi, il épaule d’autre agence d’architecture sur des missions de conception et le développement des projets.

SON APPROCHE IDÉOLOGIQUE IFan est passionné par tous les sujets qui portent sur les relations entre l’homme et l’espace. Il entreprend divers recherches dans des domaines très divers afin de toujours aborder l’architecture sous un angle nouveau. Son mémoire de diplôme intitulé Espace machine espace parasite, qui lui a d’ailleurs valu une mention, s’articulait autour du thème suivant : L’héritage d’une architecture des grands ensembles d’après-guerre et l’enjeu des diasporas au sein d’une mégalopole. Deux motifs de déploiement urbain opposés, le premier sur la volonté d’un équilibre statique d’interconnexion entre fonctions. Le deuxième l’émergence d’un équilibre dynamique de pouvoirs informels basés sur la négociation des puissances et des relations. Il tente ainsi de définir le principe de symbiose entre l’espace présupposé et la vie qui s’y immisce. Au cours de son parcours professionnel chez Franklin Azzi Architecture, il a également réalisé un mémoire de recherche en épistémologie (l’étude critique des sciences), intitulé MORPHO_POIESE. À travers ce mémoire, il s’est employé à mettre en évidence les tendances et impacts conceptuels des algorithmes morphogénétiques utilisés en architecture. Il met l’accent sur le potentiel du “paradigm shift” pour proposer une stratégie de conception et de développement architectural fondées sur la mise en relation de divers donnés numériques afin d’arriver à une transversalité des disciplines. Maîtrisant les techniques au service de la conception telle que les techniques de relevés (scanner 3D ou photogrammétrie). Les simulations thermodynamiques (écoulements de l’eau, du vent, acoustique, ensoleillement et mécanique des forces), aux algorithmes d’évolution et d’optimisations. Il tente de repousser les limites des outils de conception en architecture, et propose un écosystème de conceptualisations en tant que support de développement du projet, permettant de relier plusieurs bases de données techniques ou scientifiques issues des relevés et analyses spécifiques aux projets. pour atteindre un projet idoine. Toujours dans cette optique d’en apprendre chaque jour davantage, il a entamé en 2017 une thèse en philosophie d’architecture (ou théorie de la connaissance) au CNRS sur les motifs de l’appropriation des espaces et des temporalités à travers différentes cultures, techniques et connaissances. Il possède la conviction profonde que l’architecture est toujours issue de la rencontre entre le désir, les techniques locales et la science (physique, sociale et environnementale). L’art d’habiter passe ainsi, selon lui, nécessairement par le maintien de la qualité des rapports entre l’homme, son environnement et ses outils.