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Depuis 2010, PiNG s'intéresse de près au mouvement des fablabs et fait "figure", à l'échelle nationale, d'espace de ressources, de veille et d'expérimentation
sur les questions de laboratoires de création et autres tiers-lieux d'innovation-s
En 2012, PiNG lance Plateforme C, atelier de fabrication numérique et de prototypage rapide mutualisé labellisé "fablab" par la FabFoundation.
Dès son lancement, le projet est co-construit et co-animé par plusieurs partenaires et ouvert à leurs différents publics : l’École Nationale Supérieure d'Architecture de Nantes, l'Université de Nantes, l’École de Design Nantes Atlantique et la plateforme régionale d'innovation « Design'in ».
Plateforme C a, depuis sa création, une vocation de laboratoire d’innovation sociale et pédagogique.
À ce titre, elle a aujourd’hui comme partenaires 11 établissements d’enseignement supérieur.
Conscient de ces limites, PiNG expérimente depuis deux ans déjà l’accueil de jeunes de 16 à 25 ans sortis des circuits de formation classique au sein de son atelier de fabrication numérique. L’association leur propose des parcours de formation leur permettant d’acquérir des compétences numériques (et plus) pour faciliter leur insertion sociale et/ou professionnelle. Ces « parcours solidaires » sont co-construits avec deux structures relais sur le territoire : la Mission Locale et l’Ecole de la Deuxième Chance.
En mettant en place cette expérimentation, l’association explore une nouvelle donne : les fablabs comme acteurs de l’insertion professionnelle des jeunes « décrocheurs ». Pour réussir ce pari, PiNG mise sur une démarche pédagogique innovante.
L’innovation pédagogique au rendez-vous ?
Les parcours proposés aux jeunes s’appuient sur l’approche pédagogique du fablab : privilégier le faire par les mises en situations, accompagner à toutes les étapes par des personnes ressources, stimuler les échanges et les rencontres porteuses de diversité et de créativité.
Les fablabs, par leur approche pédagogique expérimentale privilégient le faire et le partage entre pairs, et permettent d’entrer dans une autre logique pédagogique que celle du déductif, majoritaire dans le champ scolaire. Les jeunes peuvent y bâtir un projet de création en apprenant à se servir de machines à commande numérique comme des imprimantes 3D, des fraiseuses numériques, des découpeuses laser pour concrétiser une idée dans un objet, une œuvre originale, faite par soi-même. Le FabLab offre alors une possibilité d’action sur le réel qui rend capable d’agir et de retrouver élan et confiance en soi.
Les ressources humaines, techniques, de documentation mises à leur disposition dans cet espace, permettent de voir rapidement les résultats d’une esquisse et d’ajuster en conséquence. Un cycle court essai-erreur favorisant la compréhension du rôle de l’erreur dans l’apprentissage, peut s’enclencher. Il désinhibe l’envie d’apprendre grâce à l’accompagnement fourni qui permet de bifurquer vers une nouvelle possibilité et nourrit par là même la motivation en favorisant le sentiment d’efficacité personnelle.
Ainsi, il serait opportun d'imaginer notre 'espace physique ou lab' comme un territoire d'apprentissage mutualisé entre différents écosystèmes
dont le croisement pourrait tendre vers une transformation de nos lieux ou tiers-espaces //
Ressources et références liées à la pédagogie, produits durant le stage CAFOC.
Animé par Soizic ROCARD et mise en forme accompagné par julien Julien Bellanger
====RAPPORTS====